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GALERIE D'ART NOIR ET BLANC

GALERIE D'ART NOIR ET BLANC

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A C T U E L L E M E N T

PLACE DU MARCHÉ - BASTIA

Le Festival d’Art Actuel de Bastia

 avait lieu depuis 2019 au sein du festival Arte Mare.

 

Il devient indépendant cette année en conséquence de la fermeture du Théâtre.

 

Les kakémonos qui seront accrochés sur les arbres tout autour de la place du Marché, jeudi 22 aout à partir de 13H ont été réalisés par les artistes qui y participent, peintres, photographes et sculpteurs de toute la Corse, dont une céramiste et le groupe d’Anne Raffalli : La Laisse de mer, 16 artistes sensibles au dérèglement climatique et aux pollutions.

À l’arrière de la Galerie Noir et Blanc, jeudi 22 août à partir de 10H, une installation éphémère de Daniel Stinus animera la Ruelle de la Conception.

La plupart des œuvres des 11 sculpteurs seront exposées sur la place du marché pendant le vernissage.

LES ARTISTES

Agostini Pascal

Azara Janine

Barat Pierre

Battesti Claudia

Battesti Jeannine

Bendelé Anne

Bernardini Jean-François

Brothier Thérèse

Casabianca André

Casalonga Toni

Cazaban-Mazerolles Bernard

Corrotti Michele

Castelli Stéphane

Davide Christian

Degli Esposti Dominique (1946 - 2024)

Ernst Volkmar

Erka

Filippi Bernard

Flore Sylvia

Frets

Gazzo Amelia

Galazzo Solange

Gilod Fabrice

Graziani Celia

Graziani Pascal

Guidi Nicole

Groebner Dominic

Husson François

 La laisse de mer - Groupe

Lorenzi Céline

Maugery Ariane

Mine-Lamarre Monyke

Orsoni Francette

O Bine Pat

Palenc Isabelle

Pantanacce Chantal

Pardon Pierre 

Pirina Barbara

Pontaut Julie

Pusceddu Jean Claude

Quilici François (1939 - 2023)

Renard Patrice

Salvini Fanfan

Schmidt R.Myriam

Serieys Francoise

Stinus Daniel 

Tamagna Emile

Tomasini Anto

Vandenheuvel Patrick

Verdier Sylvie

Wolejszo Eda

Yenco Fusella Monique

Zacchi Jean-Marie

Zykram

6ème FESTIVAL d’ART ACTUEL
22 AOUT - 17 SEPTEMBRE
VERNISSAGE PUBLIC PLACE DU MARCHE
22 AOUT 19H - 21H

 

PENDANT LE VERNISSAGE 

EXPOSITION-VENTE des kakémonos accrochés aux arbres de la Place du Marché. Ils seront installés à partir de 13H et vendus au prix de 150€.

- EXPOSITION DE SCULPTURES sur la place de 17H à 21H

- EXPOSITION La Laisse de Mer  Groupe d’Anne L. Raffalli 16 ARTISTES

- MUSIQUE  Volkmar Ernst Saxophone / Enguerrand Tamagna Guitare

- BUFFET PUBLIC organisé par La Mairie de Bastia et la Galerie noir et Blanc

 

 

Exposition des kakémonos, peintures, sculptures, céramiques, photographies dans la galerie jusqu'au 17 septembre

Hommage à

 DOMINIQUE DEGLI ESPOSTI

 

Nous dédions ce sixième festival à notre ami Degli.

Il en avait fait partie en 2022

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EN MEME TEMPS QUE LE FESTIVAL

 

du 22 AOUT au 17 SEPTEMBRE

 

la Galerie Noir et Blanc

présente

 

DEUX EXPOSITIONS INDIVIDUELLES

 

  

Isabela Ciesla

 

Originaire du sud-est de la Pologne, Izabela Lannoy évolue dès l'enfance dans un milieu artistique avec un père architecte et une mère dessinatrice. C'est tout naturellement qu'elle s'inscrit à l'école des Beaux-arts de Rzeszow. Elle s'initie plus particulièrement à la peinture et à la sculpture sur bois. Elle poursuit son chemin artistique en France, à l'école de la joaillerie de Villeurbanne et se passionne pour la création de bijoux, mais revient vite à ses premiers amours.

En 1990, elle découvre la Corse, et s'installe dans le magnifique golfe de Porto... Les lumières, les couleurs, tout l'inspire... et l'art photographique viendra compléter ses créations en peinture à l'huile et à l'acrylique... Rapidement, elle ouvre sa propre galerie d’art à Porto : ”Athena “, et organise les premières Rencontres Internationales de Peinture, en plein air, en Corse.

Elle participe à de nombreuses expositions à Paris, en Pologne et en Corse. Au début des années 2000, la photo devient un métier et elle aménage son propre studio photo à Ajaccio. Ses premiers travaux photographiques sont orientés vers la photographie de paysages en Corse et partout dans le monde.

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Fabrice Gilod

 

Fabrice GILOD a pratiqué dès le lycée la photographie - certaines furent éditées ... - ainsi
que la sculpture, dans l’atelier de son père, Pierre Gilod.
En 1974 il entre aux Beaux-Arts de Paris dont il suit les cours jusqu’en 1977 parallèlement à la réalisation de décors avec son père.
En 1979, dans son propre atelier, il commence à réaliser des sculptures des décors événementiels pour les Galeries Lafayette, Hermès, Dior, Céline etc…
À la même époque, son travail de plasticien issu de différentes pratiques le mène à travailler simultanément la peinture, la photo et sculpture au sein de mêmes œuvres comme celles présentées à la Galerie Noir et Blanc pour cette exposition.

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Des kakémonos dans la ville

 par Ange-Mathieu Mezzadri

 

Enracinement et ouverture, deux mots que la vulgate en vogue opposent mais qui, indiscutablement, s'imposent pour dépeindre l’innovante performance orchestrée par la Galerie Noir et Blanc ; une première que je nomme : Kakémonos dans la ville.

Les cinquante-deux créateurs concernés sont tous enracinés en Corse, et non japonais, mais la forme expressive à laquelle ils se frottent est nipponne, attestant d'une prise de risque artistique et d'une d’ouverture hors des sentiers battus. Quant au lieu de l’exposition, quoi de plus enraciné dans une cité que le marché et quoi de plus ouvert également ? Prendre des arbres pour supports amplifie l'implicite dynamique d'enracinement et d'ouverture avec la symbolique d'une descente des racines au plus profond et des branches s’ouvrant grandes pour saisir un maximum de soleil et croître. A cette croissance-ci se compare celle de l’artiste enraciné, par naissance ou par choix, autant qu'ouvert aux vents turbulents de l’inspiration ; planté certes en sa terre mais pour attiser une lumière qui, de pressentie, possède vocation à l'universel. En ce festival, dédié au regretté Dominique Degli-Esposti, l’alchimie s'instaure autour de trois confluences : les arbres, le marché, les kakemonos ; à savoir : une source issue de l'Orient rehaussant un espace de convivialité insulaire sous l'égide séculaire d'une arborescence vivace. Enluminure tutélaire, la proche cathédrale instille en guise de subtile exorde que l'homme ne vit pas de pain seulement mais du Logos qu'engendre en sa propre intimité l'art. Nous évoluons, métaphoriquement, dans la contemporanéité la plus pointue, offerte à tous, promue pour tous, sans que soit sacrifié l'impératif de la qualité. Enracinement et ouverture, ce binaire caractérise l’artiste. Et, s'il est besoin d'un troisième qualificatif pour constituer un triptyque opératif, exigence reste le maître-mot ! L'arbre se juge à ses fruits, dit-on. Ceux que nous propose France-Anne Van Peteghem en cet été 2024, résultent d'une attentive cuvaison et sont gages d'avenir.


Ange-Mathieu Mezzadri est directeur de la collection U Culombu au sein des éditions Maïa

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