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ERKA

Les tableaux d'Erka sont aux frontières de l'irrationnel ... une "nouvelle forme du monde " qui surgit sans raisons. Sa peinture est un acte que rien ne justifie, parfois comme une émotion fugace, rapide, "le regard qui voit vite ", comme s'il y avait une menace, quelque chose qui existe derrière l'image proposée. La mort n'est jamais loin. Le thème lui tient à cœur. Il lui faut interroger la peinture comme accroche anthropologique.

Lorsqu'elle travaille l'abstrait, elle  témoigne des hasards de l'atelier qu'il faut assimiler, organiser. Nourrir la toile pour que le temps fasse son œuvre.

Et si l'œuvre faisait le style ? Et si la peinture faisait l'artiste ? Figurative ou abstraite, son œuvre se situe dans un univers entre deux.  La  peinture comme organe supplémentaire dans lequel s'inscrit l'histoire contemporaine. Elle aborde la peinture aveuglément et elle devient un monde miroir. Dans ce miroir, il lui faut une conscience infinie pour se servir de son intuition au service de son travail. Procurer un choc émotionnel fort et instantané. Tout prend racine dans les racines de sa vie et de son destin, un art pulsionnel dont elle puise les souffrances pour une évolution intérieure. Malraux disait: " Interroger le monde pour en atteindre un autre, et  c'est bien de cela qu'il s'agit. Elle a une curiosité panique de l'indicible d'où il faut extraire les rythmes, les énergies, les visions. Peindre avec une perception directe de ses états intérieurs. Elle donne tout à la peinture parce qu'elle lui donne un autre monde.

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