Monyke MINE-LAMARE
Diplômée en Arts plastique de l'école "Terre et feu" de Paris, Mokyke Mine-Lamare a aussi suivi les cours de taille directe de l’atelier de la Cour Roland, puis ceux de Christophe Charbonnel. Son travail en sculpture se nourrit d'un désir perpétuel d'expérimenter différentes matières et de remettre en question sa technique. Elle taille la pierre, modèle la terre, le plâtre ou la résine. Ses œuvres, traitées soit de manière classique soit sous une forme abstraite, sont essentiellement tournées autour des différentes images de la femme, mais, derrière ce thème général, il y a également le désir de porter un regard sur une humanité multiple et métissée. En peinture, elle recherche la légèreté de l'espace, la fusion des couleurs et la turbulence des formes, ou les masses et les vides se disputent la place. Elle aime particulièrement explorer différentes techniques. Elle a commencé par travailler l'acrylique sur toile dans des formats de plus en plus grands, puis a réalisé plusieurs série d'encres sur papier hydrophobe Lanavanguard, il y a deux ans elle a beaucoup travaillé sur la technique du pouring et également le bitume de Judée. Dernièrement, elle expérimente une nouvelle technique sur papier à base de pigments purs dans des formats plus réduits.
« Monyke Mine-Lamare a entrepris dans sa pratique artistique une danse chorégraphiée et consciente entre la figuration et l’abstraction, une dialectique qui tente cependant d’en trouver l’impossible synthèse. Ce qui donne ainsi toute sa valeur à cette ardente recherche plastique. Pour ce faire, elle aborde d’un esprit aventureux et enthousiaste les techniques les plus variées et les méthodes les plus éclectiques. Elle prend même le risque de se perdre. Mais c’est à ce prix qu’on se trouve et que l’on découvre des territoires nouveaux pour la création. Sa peinture peut se faire matiériste, charnelle puis soudain lyrique et évanescente. Les encres prennent parfois une incontrôlable liberté, ou à d’autresinstants, se trouvent domptées par une gestuelle maîtrisée. » Pierre GILLES, Commissaire d’exposition.
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