Stéphane DOMINICI : A l’automne 2017, puis au mois de février 2018, Stéphane Dominici s’éloigne de sa Méditerranée pour atteindre les rivages de l’Écosse et ceux de l’Islande, consécutivement. Entre impatience du départ et ivresse du retour, il photographie en guise de témoignage. Les premières photographies furent réalisées sur le sol de l’Alba. Le relief marin et montagneux s’y impose comme une matière minérale brute et sauvage, déchiquetée, où règnent vent et brume.
Les ailleurs réclament pour lui d’autres ailleurs.
Arrivé en Islande - terre de feu sise sur une dorsale océanique, terre de contrastes - il s’égare dans les sentiers glacés à la recherche de cette ambiguïté. Puis, au milieu de la nuit, une aurore boréale ... Stéphane Dominici photographie ce qui est voué à disparaître. En figeant ces instants de vie, il conserve le corps d’une nature qui ne sera bientôt plus.